Connaissez-vous le credo du GNFA ? Il s’agit de : former pour transformer. Ces quelques mots résument parfaitement la volonté et les objectifs que se sont fixés nos équipes. Or, pour réussir à transmettre des compétences et des qualifications, il faut évidemment pouvoir s’appuyer sur des formateurs. Savez-vous seulement en quoi consiste ce métier au sein du GNFA ? Partons ensemble à la découverte de cette activité passionnante et valorisante.
Devenir formateur au sein du GNFA ne vous permettra pas seulement de vivre un quotidien professionnel fait de partage, d’échanges et de transmission. Nos formateurs font aussi partie intégrante de toute une structure où le cadre de travail, l’accompagnement, la veille et la montée en compétences perpétuelle figurent parmi les grandes priorités.
Le GNFA est une très grande famille, dont les différents services sont répartis entre le siège social, situé à Meudon (92), et les treize centres de formation établis sur l’ensemble de l’Hexagone.
Mais la vraie force du GNFA, au service des formateurs, ne réside pas seulement dans la qualité des infrastructures dédiées.
Bien évidemment, pouvoir disposer de salles entièrement équipées, avec des véhicules pédagogiques, des outils dernier cri, est cependant un réel atout. « Nos centres de formation ont été construits dans un but précis : mixer la théorie et la pratique, confirme Stéphane Berthias, Responsable Compétences. Il faut donc disposer de moyens qui permettent de dispenser un apport théorique de qualité dans un environnement de qualité : salles de formation équipées des outils, supports pédagogiques conçus dans le bon sens grâce aux ingénieurs pédagogiques, … En parallèle, nous avons aussi des moyens de lier la théorie à la pratique, d’expérimenter ce qu’on a vu en théorie, au travers des showrooms, d’ateliers et de différents systèmes permettant de faire des travaux pratiques qui correspondent aux attendus ».
Du temps pour continuer à monter en compétences
Au-delà de toutes ces infrastructures, le GNFA met tout en œuvre pour que ses formateurs soient placés dans les meilleures dispositions. « Au GNFA, nous avons toute une structure qui fait de la veille, de la recherche, qui conçoit, et qui associe justement les formateurs à tous ces projets. Ce qui fait qu’un formateur ne part pas former des apprenants sans avoir atteint le niveau de maîtrise du sujet concerné, sans être reconnu comme un excellent professionnel », assure Stéphane Berthias.
Pour ajouter à cela, lorsque nos formateurs ne sont pas en situation d’animation, du temps leur est laissé pour l’autoformation, la recherche personnelle, l’information, la lecture de la presse spécialisée, … Tout cela est préconisé, et même recommandé, pour que nos équipes soient toujours au fait des dernières innovations et nouveautés. Des formations sont aussi régulièrement prévues en ce sens.
« Il y a aussi des phases d’immersion en entreprise, qui sont rendues obligatoires dans certains cas, par la réglementation. Par exemple, pour les formateurs qui effectuent des travaux sous tension, il y a une obligation réglementaire de passer du temps, de façon récurrente, dans une entreprise qui réalise des travaux sous tension », précise Stéphane Berthias.
De belles perspectives d’évolution possibles
Par ailleurs, rejoindre les rangs de nos formateurs n’est clairement pas une fin en soi. De belles perspectives peuvent s’ouvrir par la suite…
Une nouvelle recrue peut avoir envie d’être au contact d’alternants de prime abord, puis exprimer de l’intérêt pour la formation continue, ou vice versa. Pourquoi ne pas ensuite se tourner, en cas d’appétence pour le sujet, vers la conception de formations, grâce à ses idées et ses recherches ? Des missions de consultants pour du conseil en entreprises sont également envisageables, comme la formation de formateurs par la suite.
« Intégrer le GNFA, c’est aussi avoir la possibilité de redémarrer une carrière, et d’avoir une perspective d’évolution et de projection à l’intérieur de l’entreprise sur plusieurs années, certifie notre Responsable Compétences. Les métiers de formateur expert, de consultant, de coordinateur de formateurs, de chef de centre, de Responsable Compétences, … Ce sont autant de postes qui sont accessibles par la suite. Et c’est une réalité, puisque toutes ces fonctions, aujourd’hui, sont occupées par des gens qui ont débuté un jour comme formateur ».
Alors, c’est parti pour une nouvelle carrière au GNFA ?
Le monde de l’automobile est trop souvent associé à la gent masculine. Au GNFA, ces idées d’un autre temps n’ont pas lieu d’être, et les candidates formatrices qui n’oseraient pas tenter leur chance peuvent compter sur Céline Guérin et Émilie Bohec pour leur prouver qu’elles sont les bienvenues.
« Après avoir passé un BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la relation client), je suis passée par la formation en alternance du GNFA pour intégrer le monde du travail en qualité de commerciale, métier que j’ai exercé pendant 15 ans ». L’idylle professionnelle entre Céline Guérin et le GNFA a donc débuté très tôt, et perdure encore aujourd’hui, depuis son arrivée comme formatrice experte en septembre 2018, pour le titre de Vendeur automobile. Il y a un an, elle est devenue Conceptrice de dispositifs de formation pour l’alternance. « Mais je n’ai pas abandonné la formation pour autant, je continue de concilier les deux, ce qui rend mes journées encore plus attrayantes », précise-t-elle.
Les candidatures de formatrices font défaut
Au GNFA, si les formateurs sont plus nombreux que leurs homologues féminines, c’est uniquement car les candidatures de ces dernières manquent cruellement. Dans certains cas, au cours de sa carrière, Émilie Bohec a dû composer avec des comportements sexistes. Mais c’était avant d’évoluer au GNFA… « Je suis perçue comme une formatrice avec mes compétences, c’est tout », assure celle qui officie depuis 2022 sur deux écoles de vente multimarques, après avoir bénéficié de la formation VA du GNFA en 2006-2007.
Dans nos différentes équipes, à Pessac, où exerce Céline Guérin, comme à Carquefou, où Émilie Bohec transmet ses compétences, comme partout ailleurs, seules les qualités humaines et professionnelles sont recherchées. Les mentalités, les idées préconçues, doivent évoluer et changer.
L’expérience acquise fait la différence
« Aujourd’hui, je remarque par exemple que, pour le titre de Vendeur automobile en alternance, il y a toujours trop peu de femmes dans nos cursus, souligne Céline Guérin. Dans mon groupe, elles sont 3 alors qu’il y a 10 hommes, et c’est encore trop peu ! ». Inévitablement, si les femmes hésitent encore à faire carrière dans l’automobile, les formatrices manquent aussi à l’appel. « Au GNFA, je suis considérée pour le travail que je réalise en lien avec les attendus et les évolutions métiers », ajoute Céline Guérin.
L’appel est donc lancé, pour inciter les femmes à oser faire carrière dans l’automobile, et ensuite postuler légitimement afin de vivre l’expérience de formatrice au GNFA. « L’assurance, la prestance, se gagnent au gré de ses années d’expérience », conclut Céline Guérin, confortée en ce sens par Émilie Bohec : « J’ai fait mes armes, je connais le milieu de l’automobile, c’est mon univers ». De quoi faire naître de nouvelles vocations ?
D’année en année, le GNFA continue de prendre de l’envergure. Rejoindre les équipes de formateurs, c’est se retrouver au cœur de notre activité, en devenir une force vive. Que vous soyez plutôt intéressé(e) par la formation en alternance, ou plutôt attiré(e) par la formation continue, vous avez votre place dans les équipes du GNFA !
Responsable Compétences depuis 2017, Stéphane Berthias a auparavant occupé différents postes au sein du GNFA, qu’il a intégré comme formateur au début des années 90, à l’âge de 25 ans ! Après avoir notamment validé un baccalauréat mécanique générale, et travaillé quatre années durant dans la vente automobile, il s’est vu confier de nombreux projets tout au long de sa carrière, et s’est notamment occupé des premières écoles de vente Citroën ou Peugeot. C’est lui qui, aujourd’hui, a notamment en charge le recrutement des formateurs.

Avoir une expertise du moment
Le métier de formateur, notre Responsable Compétences le connaît parfaitement. « Intégrer le GNFA en qualité de formateur, c’est le début d’un projet, explique-t-il. Nous cherchons des pierres brutes, qu’on va travailler, qu’on va polir. On cherche des potentiels, des gens qui ont un socle solide que l’on va améliorer. Ce sont eux qui vont travailler, ce n’est pas nous. Nous, nous les accompagnons. On a un véritable accompagnement par les coordinateurs, qui travaillent sur la montée en compétences des personnes ».
Nos formateurs sont des profils qui ont d’abord acquis de l’expérience en pratiquant leur spécialité, pour ensuite avoir eu la volonté de la partager. Cependant, rien n’empêche de pouvoir former avec seulement deux ou trois ans d’expérience, bien au contraire. Ce métier est ouvert à des profils très variés. « Nous cherchons des gens qui ont véritablement la passion pour leur métier, et qui l’ont exercé. Une expérience courte n’est pas forcément un problème si on sait de quoi on parle, insiste Stéphane Berthias. Un candidat doit disposer d’une expertise du moment. Par exemple, pour un vendeur automobile, on ne doit pas ressentir qu’il est dans le discours du ‘c’était mieux avant’. Au contraire, il faut qu’il soit ravi de vivre la transformation du métier, qu’il mette en avant l’importance d’être 2.0, qu’il soit à l’aise avec les réseaux sociaux, … Pour un technicien, il ne doit pas en être resté aux vis platinées et au carburateur. Il doit regarder devant, il doit s’intéresser aux évolutions technologiques (systèmes de dépollution, aides à la conduite et surtout à la révolution que nous vivons avec le véhicule électrique, hybride et même hydrogène …) ».

Les spécificités de la formation en alternance
Si vous vous reconnaissez dans le portrait-robot d’un formateur du GNFA, il est peut-être temps de proposer votre candidature. Il y a très probablement une place pour vous, que vous ayez plus d’appétence pour la formation en alternance, la formation continue, ou que ces deux modes de transmission vous intéressent tout autant l’un que l’autre. « Concernant l’alternance, le formateur se retrouve face à de jeunes adultes qui ont généralement suivi un parcours baccalauréat/BTS. Ce n’est donc pas de l’apprentissage initial, c’est de l’apprentissage de perfectionnement. Cette période est charnière entre l’école et le monde de l’entreprise, résume Stéphane Berthias. Je me spécialise, avec le GNFA, sur un métier, une compétence, une spécificité. C’est en ce sens que nous délivrons les titres de Technicien Expert Après-Vente Automobile, Vendeur Automobile et Conseiller Client Après-Vente ».



Être formateur auprès d’une population d’alternants, nécessite de rester à un niveau d’excellence. « Ce qu’il faut viser dans la formation en alternance : c’est l’excellence, confirme notre interlocuteur. Lorsqu’un formateur prend un groupe en alternance, il faut viser la mention très bien ou excellent pour les 12 ou 15 alternants dont il a la charge. Evidemment, tout le monde n’atteindra pas ce niveau, mais c’est la démarche à avoir ».
Sur l’alternance, qui dure entre 9 et 15 mois selon le titre choisi, le temps est un précieux allié. « Le formateur a le temps de faire évoluer la compétence, de faire en sorte que ses alternants se trompent, d’appliquer la pédagogie par l’erreur (poser un problème, chercher comment le résoudre, pousser les apprenants à trouver eux-mêmes les leviers à actionner) », explique Stéphane Berthias.

Les spécificités de la formation continue
Le facteur temps, déterminant sur la formation en alternance, disparaît en revanche en situation de formation continue, où les apprenants présentent évidemment des caractéristiques bien différentes. Pour former des professionnels, il faut inévitablement disposer d’une expertise plus solide. « Les professionnels viennent aussi un peu tester le formateur au départ : ‘j’investis sur une formation de deux ou trois jours, vais-je avoir un retour sur investissement ?’ L’apprenant veut savoir s’il a quelqu’un de compétent en face de lui. Il peut, par exemple, lui poser des questions dont il connaît déjà les réponses. Certains cherchent à mesurer la qualité du professionnel qu’ils ont devant eux », ajoute notre Responsable Compétences.
Incontestablement, il faut disposer d’une expérience métier plus solide pour exercer dans la formation continue. « Un formateur qui mène une formation sur les raccords localisés en carrosserie-peinture, va devoir faire la démonstration d’un savoir-faire. L’apprenant vient pour apprendre un geste qui va lui faire économiser du temps et de l’argent. Il ne faut donc pas se louper, abonde Stéphane Berthias. Il faut être un peu plus armé. Pour certaines formations continues, on se retrouve dans une situation pédagogique de démonstration, et d’acquisition de geste. Pour acquérir une compétence globale, il faut la découper en grains de compétences ». Et tout cela s’apprend, progressivement.

Des moyens conséquents pour les formateurs du GNFA
Entrer comme formateur au GNFA ne consiste pas à être jeté immédiatement dans le grand bain. Vous serez accompagné, préparé, entouré, avant de mener vos premières sessions de formation.
« Quand tu es formateur, il faut que tu redeviennes consciemment compétent. Tout ce que tu as acquis de manière inconsciente (savoirs, expériences personnelles, gestes modifiés par rapport à la théorie, …), il faut le déconstruire pour reprendre les bases et être consciemment compétent, explique Stéphane Berthias. Pour cela, il faut du temps, et il faut des équipes qui t’accompagnent. Au GNFA, nous nous donnons les moyens de réapprendre les fondamentaux au nouveau formateur, l’aider à redécouvrir et redécouper la compétence en grains pédagogiques, pour qu’il puisse ensuite la transmettre ».
Devenir formateur au GNFA, c’est donc l’assurance de continuer à exercer une activité professionnelle dans un domaine qui vous passionne, mais de l’appréhender sous une autre forme, un autre point de vue. Vous évoluerez au sein d’une structure qui accorde beaucoup de crédit aux compétences de celles et ceux qui transmettent, qui partagent, qui relaient. Votre quotidien professionnel ne sera jamais rébarbatif, les interactions humaines seront perpétuelles, à l’image de l’émulation intellectuelle liée à la veille nécessaire sur toutes les évolutions d’un secteur automobile en pleine mutation.
GNFA, former pour transformer